LE PROJET

LE PROJET

Tin’ Del Batey s’est formé à Paris en 2008. Ce projet, fruit de la rencontre des musiciens Arensidio Sarmiento et Erwan Rome, est nourri de la complémentarité de leurs parcours et s’est cristallisé autour de leur volonté commune de partager la diversité et le foisonnement musical propre aux cultures de la Caraïbe. Ils font alors appel à une équipe de musiciens venus du jazz, du funk ou des musiques populaires, qui à leur tour donnent un grain particulier au son de l’orchestre.

Tin’ Del Batey propose une musique accessible et généreuse qui plonge ses racines dans l’immense corpus des musiques et rythmes de la Caraïbe tels que la Soca, le Son Montuno, la Salsa, le Merengue, la Cumbia, le Compàs, le Songo, le Zouk, le Changüi, le Pilon, le Bolero ou le Cha Cha Cha…

Riche de cette histoire et du parcours personnel de chacun de ses membres, Tin’ Del Batey trace et fait entendre sa propre voix…

Fondé sur le partage et l’interaction avec le public, Tin’Del Batey offre une musique toujours au service des amoureux de la danse. La force du répertoire de Tin’Del Batey réside aussi dans l’originalité de ses compositions, la saveur de ses arrangements ainsi que dans ses textes empreints d’humour et de poésie du quotidien. Les thèmes des chansons, la place offerte au dialogue et à l’improvisation inscrivent résolument Tin’ Del Batey dans les dynamiques musicales actuelles et en font un phénomène social total, enraciné dans le réel.

Loin d’être figées, les traditions évoluent au gré de leur actualisation…

REPÈRES

Le genre musical « Son Cubano » apparait à Cuba la fin du XIXème siècle dans les provinces orientales de l’ile. Il consiste en des chansons accompagnées d’une guitare traditionnelle « Tres » et de percussions «clave, maracas y bongo ». Le « Son Cubano » est  popularisé dans toute l’île par le Trio Matamoros, formation née en 1925. A la même époque, de retour d’une tournée à New York au sein d’un sextet, le musicien Ignacio Piñeiro crée à Cuba le Septeto Nacional. Ces nouvelles sonorités sont ensuite mélangées à la « rumba Guaguanco » dans les années 40 par Arsenio Rodriguez pour faire émerger un nouveau genre, le « Son Montuno ». La décennie suivante, de la dynamique et foisonnante scène musicale de Cuba, de ses dialogues incessants avec d’autres communautés artistiques notamment celle de Porto Rico et New York surgissent le Mambo, le Cha Cha Cha ou le Pilon. A la fin des années 60, ces rythmes constitueront à New York les ingrédients de base de ce que l’on nommera à Spanish Harlem, son lieu de naissance, la « Salsa ». Plus récemment, sont apparus à Cuba de nouveaux mouvements musicaux tels que le Songo dans les années 70, ou la Timba à la fin des années 80, produits et héritiers, eux aussi, du métissage et de l’histoire du « Son Cubano ».